Joël Giraud se félicite des résultats historiques des finances publiques, qui permettront d’accélérer le plan de lutte contre la pauvreté et de rendre soutenables les mesures d’urgence économiques et sociales

C’est historique. La France connait un déficit public au bas depuis 2006 en dépit de mesures fortes prises pour le pouvoir d’achat des Français qui a augmenté de +1,4% en 2017 et de +1,0% en 2018, avec le dégrèvement de la taxe d’habitation et la réduction des cotisations sociales. Celui-ci augmentera encore cette année avec les mesures d’urgence prises en réponse à la mobilisation des Français.

La France connait aussi une croissance solide et très proche de la prévision initiale du Gouvernement à +1,6% qui a amorti les grèves du printemps 2018 et les conséquences économiques du mouvement des « gilets jaunes » au dernier trimestre de l’année.

Ceci s’explique d’une part, par des exportations dynamiques qui ont augmenté deux fois plus rapidement que les importations et l’investissement des entreprises qui a augmenté de +3,9% et d’autre part, par une maîtrise historique de la dépense qui a décru en volume l’année dernière.

Cette maîtrise de la dépense a permis une baisse substantielle des prélèvements obligatoires tout en stabilisant la dette publique, une première depuis onze ans.

Pour le Rapporteur général cette première année pleine du quinquennat marque le redressement solide de notre économie grâce à des choix politiques forts et assumés, et qui récompense les efforts consentis depuis des décennies par les Français, avant même l’application de la taxe sur les services numériques.

Tout autant de marges de manœuvre qui vont permettre entre autres, de mettre en œuvre au plus vite les orientations de notre plan de lutte contre la pauvreté mais aussi de rendre soutenables les mesures de pouvoir d’achat prises en fin d’année.