Bruno Le Maire et Gérald Darmanin saluent une amélioration très significative des finances publiques en 2018

Newly appointed French Minister for Public accounts Gerald Darmanin (L) and French Economy minister Bruno Le Maire arrive at the Elysee presidential palace in Paris on May 18, 2017, before the first weekly cabinet meeting of the new government. / AFP PHOTO / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT

L’INSEE a présenté ce matin les résultats détaillés des comptes trimestriels et de la croissance de l’économie française en 2018 ainsi que le résultat provisoire du compte des administrations publiques pour 2018.


Ces résultats sont supérieurs aux dernières prévisions : la croissance est réévaluée à +1,6% contre 1,5% dans la dernière prévision de l’INSEE, soit un résultat proche de la prévision initiale du gouvernement (1,7%). Ce résultat tient compte de l’impact des grèves du deuxième trimestre et du mouvement des gilets jaunes qui ont chacun eu un impact négatif sur la croissance trimestrielle de 0,1 point selon l’INSEE.


La croissance est demeurée solide aux troisième et quatrième trimestres (0,3%) en dépit d’un contexte économique marqué par de nouvelles incertitudes. Elle a été portée par le dynamisme du pouvoir d’achat des Français, qui a fortement accéléré au 4ème trimestre (+1,1%), grâce aux mesures mises en œuvre par le gouvernement, notamment la deuxième tranche du dégrèvement de la taxe d’habitation, la réduction des cotisations sociales au titre de la bascule CSG cotisations, auxquelles viendront s’ajouter les mesures d’urgences économiques et sociales annoncées par le Président de la République en décembre. Ainsi, le pouvoir d’achat des Français a continué à augmenter fortement pour la deuxième année consécutive (+1,4% en 2017, +1,0% en 2018).


La croissance a également été tirée en 2018 par la bonne tenue de l’investissement des entreprises qui a augmenté de +3,9% et par le dynamisme des exportations qui ont progressé de 3,3%, soit à un rythme deux fois supérieur aux importations (+1,6%). Ces résultats démontrent que la politique économique menée depuis 2017 porte ses fruits grâce à une meilleure rémunération du travail, à une politique favorable à l’investissement des entreprises et aux efforts de compétitivité des entreprises.


Ces résultats démontrent également la crédibilité de la stratégie du Gouvernement pour améliorer les comptes publics. Le déficit des administrations publiques ressort ainsi à 2,5%, contre un objectif de 2,7% dans le dernier projet de loi de finances. En ramenant deux années consécutives le déficit public sous le seuil de 3% du PIB pour la première fois depuis 10 ans, la France démontre sa détermination à respecter les objectifs de maîtrise des finances publiques et ses engagements européens. Un déficit de 2,5% en 2018 intégrant celui du système ferroviaire, c’est un point de moins que le déficit estimé par la Cour des Comptes à l’arrivée du Gouvernement.


C’est le fruit d’une meilleure maîtrise de la dépense publique qui a décru en volume en 2018, ce qui est inédit depuis des décennies, mais aussi d’une budgétisation prudente et sincère. Le ratio de dépenses publiques (hors crédits d’impôt) rapportées au PIB est passé de 55,0% à 54,4% entre 2017 et 2018. La baisse de trois points de ce ratio inscrite dans nos objectifs est donc bien enclenchée. Nos objectifs en matière de dépense publique ont été systématiquement respectés et même dépassés :


L’objectif d’évolution des dépenses de l’assurance maladie a été respecté, les dépenses de santé ont moins augmenté grâce à la bonne gestion du Gouvernement, rendant même possible le redéploiement de 300 M€ pour l’hôpital ;


Le premier exercice de contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités devrait aussi se conclure par de bons résultats, les dépenses de fonctionnement des collectivités entrant dans le champ de la contractualisation progressant à un rythme très inférieur au + 1,2% en moyenne prévu dans la loi de programmation des finances publiques ;
Enfin l’Etat a dépensé 1,4 Md€ de moins que l’objectif voté dans le budget 2018 sur le champ de la norme de dépense pilotable.


Cette maîtrise de la dépense a permis une baisse des prélèvements obligatoires de 0,2 point de PIB tout en stabilisant la dette publique pour la première fois depuis 2007. En 2018, la dette publique a atteint 98,4% du PIB, soit le niveau de 2017. Le Gouvernement rappelle sa détermination à engager la réduction du taux d’endettement public sur la durée du quinquennat.


Bruno LE MAIRE et Gérald DARMANIN ont salué cette amélioration très significative des finances publiques en 2018 : « Pour la première fois depuis plus de 10 ans, nous avons réussi à la fois à baisser les prélèvements obligatoires, à baisser les dépenses publiques, à baisser le déficit public et à stabiliser la dette publique. Ce ne sont pas des projections : ce sont les fruits du sérieux budgétaire et d’une politique économique qui fonctionne et donne des résultats en matière de croissance et d’emplois. »