La commission des Finances a adopté le rapport d’information de MM. Éric Woerth et Benjamin Dirx, en conclusion des travaux d’une mission d’information relative à l’activisme actionnarial.
Une occasion pour le Rapporteur général Joël Giraud de partager la crainte qu’un activisme actionnarial « nocif » ne se développe, et ne devienne plus agressif. En effet, il semble que nous soyons entrés dans un monde où il n’existe plus de placement sans risque rémunérateur : « l’OAT à 10 ans de la France, est négatif depuis le 12 juillet dernier. Hier, nous étions à moins 0,31 %. Cela va pousser les acteurs à aller chercher du rendement sur le marché actions. Tout le monde a identifié les risques de bulle mais on ne parle pas assez des risques liés à un activisme actionnarial agressif. »
Joël Giraud a ainsi interrogé Éric Woerth et Benjamin Dirx sur les enjeux de souveraineté : « des fonds activistes étrangers pourraient-ils être, d’une manière ou d’une autre, influencés par les pouvoirs publics des États dans lesquels ils sont implantés ? Autrement dit, la problématique révèle-t-elle, selon vous, aussi des enjeux géopolitiques ? »
Le Rapporteur général a également interrogé les rapporteurs sur leur recommandation qui encourage les acteurs à dialoguer et à se responsabiliser et ainsi à s’engager sur la voie de la soft law.
Retrouvez le rapport Woerth -Dirx sur le site de l’Assemblée : http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-info/i2287.asp