Conséquences du Brexit sans accord, acceptabilité d’un budget renforcé de la zone euro et hommage à l’homme qui a dit « non » à la guerre en Irak à l’ordre du jour des propos du député.
Le Rapporteur général de la commission des Finances de l’Assemblée nationale française a débuté son intervention devant les responsables des finances et des affaires européennes des Parlements nationaux de l’Union Européenne, en saluant la mémoire de l’homme qui a dit « non » à la guerre en Irak et reconnu la responsabilité de la France dans l’holocauste, Jacques Chirac, dont les obsèques se déroulaient simultanément à la conférence interparlementaire d’Helsinki.
Il a ensuite insisté sur les conséquences d’un Brexit sans traité de convergence économique alors que les pays d’Europe entretiennent des relations commerciales étroites avec le Royaume-Uni, en soulignant la situation singulière et inquiétante de nos amis Irlandais. Les propos de Joël Giraud ont été fortement appréciés de la délégation irlandaise qui l’en a remercié, car il s’agit pour eux au-delà de l’économie, d’une question de paix.
Enfin, rebondissant sur les propos de la Vice-présidente du Parlement finlandais, le Rapporteur général a posé la question, face à la nécessité d’un budget de la zone euro plus ambitieux, de sa visibilité et de son acceptabilité par les citoyens européens, un véritable enjeu pour la survie politique de l’Europe.