La loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005 dite loi handicap, prévoit un droit à la scolarisation pour tous les enfants en situation de handicap. Ainsi, depuis 2006, le nombre d’enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a augmenté de 80 %, ce dont se félicite Joël Giraud.
Cela s’est traduit par une ouverture importante de places dans des dispositifs adaptés, et une hausse des crédits consacrés à l’inclusion scolaire. Il s’avère toutefois que la formation des enseignants est encore trop peu développée, et le manque d’articulation entre les différentes structures n’aide pas à fluidifier le parcours des enfants en situation de handicap.
Ainsi, lors de l’audition du ministre de l’enseignement scolaire le mardi 4 juin par la commission des Finances dans le cadre du « Printemps de l’évaluation », Joël Giraud a demandé à Jean-Michel Blanquer s’il était prévu de mettre plus d’enseignants à la disposition des MDPH et l’a interrogé sur les efforts mis en œuvre par le ministère pour améliorer l’accès à la formation par les enseignants, ces deux propositions pouvant être cumulatives.
Il a également interrogé le ministre sur les raisons des difficultés de recrutement des AESH, comme en témoigne la sous-consommation des crédits liés aux AESH en 2018 et plus de 16 000 emplois vacants (sur 60 000) en mars 2019.
Aussi, à aucun moment le Rapporteur général de la commission des Finances n’a sous-entendu, comme l’a Twitté le @cafepedagogique, qu’il fallait diminuer les dépenses d’accompagnement pour les enfants handicapés.