Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et rapporteur général de la commission des finances, a interrogé le gouvernement sur le projet de suppression du dispositif d’exonération pour l’emploi de travailleurs occasionnels agricoles.
L’allègement général de charges envisagé par la suppression du CICE compensera-t-elle la suppression annoncée de cette exonération ? « Sans doute pas » indique Joël Giraud qui valide volontiers le calcul de la FDSEA des Hautes-Alpes : « pour un salaire à 1,10 SMIC, la perte serait de 189 euros par mois ». La multiplication est vite faite : avec presque 80.000 contrats par an, les filières employeurs de main d’œuvre occasionnelle (arboriculture, maraîchage, horticulture, semences, viticulture…) perdraient… 15 millions par an.
« Dans un secteur où la concurrence est féroce, ce chiffre est effrayant… et synonyme de perte de marché, de délocalisation voire de chômage » a conclu le rapporteur général en rappelant que ces secteurs emploient « 14% des actifs français ». Il a donc a saisi le gouvernement par une question écrite qui sera publiée au Journal officiel. La demande est simple : « compenser durablement cette perte ».
Lire l’article d’Alpes 1 : http://alpesdusud.alpes1.com/news/locales/70669/alpes-du-sud-saisonniers-agricoles-joel-giraud-saisit-le-gouvernement
Alpes du Sud : saisonniers agricoles, Joël Giraud saisit le gouvernement
POLITIQUE / Compenser durablement la perte du dispositif d’exonération pour l’emploi de travailleurs occasionnels agricoles, c’est que demande le député au gouvernement.
Joël Giraud, député (LREM) des Hautes-Alpes et rapporteur général de la commission des finances, a interrogé le gouvernement sur le projet de suppression du dispositif d’exonération pour l’emploi de travailleurs occasionnels agricoles.
L’allègement général de charges envisagé par la suppression du CICE compensera-t-elle la suppression annoncée de cette exonération ? « Sans doute pas » indique Joël Giraud qui valide volontiers le calcul de la FDSEA des Hautes-Alpes : « pour un salaire à 1,10 SMIC, la perte serait de 189 euros par mois ». La multiplication est vite faite : avec presque 80.000 contrats par an, les filières employeurs de main-d’oeuvre occasionnelle (arboriculture, maraîchage, horticulture, semences, viticulture…) perdraient… 15 millions par an.
« Dans un secteur où la concurrence est féroce, ce chiffre est effrayant… et synonyme de perte de marché, de délocalisation voire de chômage » a conclu le rapporteur général en rappelant que ces secteurs emploient « 14% des actifs français ». Il a donc a saisi le gouvernement par une question écrite qui sera publiée au Journal officiel. La demande est simple : « compenser durablement cette perte ».