Saisi par plusieurs acteurs du pastoralisme, comme les Jeunes agriculteurs ou la Fédération Nationale des Communes Pastorales, Joël Giraud avait alerté début juillet Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, sur la nécessité de maintenir dans la prochaine programmation de la Politique agricole commune (PAC) les proratas d’éligibilité des surfaces pastorales actuellement en vigueur dans la PAC 2015-2020, en particulier le taux de 35% de la tranche 50-80.
Si le sujet est technique, cela signifie simplement que les zones de pâturages composées entre 50% et 80% d’éléments ne produisant pas de ressources ouvrent des droits aux subventions de la PAC aux éleveurs pastoraux, en y appliquant un prorata de 35%.
Le risque était de voir ce taux abaissé à 25% dans le prochain Plan Stratégique National (PSN) présenté par la France à la Commission européenne en début de mois, ce qui aurait engendré une forte baisse des aides dont bénéficient les petits éleveurs et ainsi mis en danger le pastoralisme de montagne, qui dépend en grande partie de ces surfaces pastorales.
Confirmant son profond attachement au pastoralisme et à ses vertus pour nos territoires ruraux, le Ministre a informé le député des Hautes-Alpes qu’il avait bien arbitré en faveur du maintien des proratas actuels. C’est un signal fort qui est envoyé aux éleveurs pastoraux, que Joël Giraud continuera de défendre aux côtés de toutes celles et ceux qui se battent pour le faire vivre.