Non à la banalisation de la violence contre les élus

Un maire est mort, hier, dans le Var. Il était depuis 36 ans à la tête de la commune de Signes et tentait d’empêcher un nième dépôt sauvage de gravats dans sa commune. L’enquête dira dans quelles circonstances le véhicule des contrevenants a renversé et tué un homme apprécié qui, dans l’exercice de sa fonction, tentait d’éviter que sa jolie commune de l’arrière-pays ne devienne une poubelle. Au-delà de la tragédie, c’est la violence envers les élus qui se banalise. Il suffit désormais de ne pas voter comme certains le souhaiteraient pour être menacé de destruction de ses biens, voire de mort. La banalisation de l’agression justifiée par la seule fonction d’élu devient intolérable dans une Nation où tout le monde se transforme en justicier de SA cause. L’intérêt particulier ou l’intérêt d’un groupe devient un mobile. Mais, en menaçant les élus, n’a-t-on pas compris que c’est la République qu’on assassine !?

Lu sur ledauphine.com : « Mort du maire de Signes : “C’est la République qu’on assassine” s’indigne le député Joël Giraud«