Visites ministérielles : Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires et Élisabeth Borne ministre des Transports ont fait le déplacement dans les Hautes-Alpes

Pas moins de deux ministres ont fait le déplacement dans les Hautes-Alpes ces 20 et 21 septembre pour parler notamment de développement du numérique et de mobilité au congrès des maires ruraux de France qui se déroulait cette année à Saint-Léger-Les-Mélèzes.

A l’occasion de leur venue Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, et Élisabeth Borne, ministre des Transports, ont effectué des visites dans plusieurs sites du département.

C’est tout d’abord Jacques Mézard qui s’est rendu le vendredi 20 septembre à la Maison des Services au Public de Laragne puis à Gap en préfecture afin de signer la convention “Action cœur de ville” en compagnie des représentants des partenaires de la convention, Action logement, la Caisse des dépôts et l’Anah au profit des villes de Gap et Briançon qui ont été retenues pour la qualité de leurs projets parmi 222 villes.

Face aux maires ruraux, le samedi matin c’est de déploiement numérique dont il a été question. Le ministre a rappelé notamment que les opérateurs s’étaient engagés à développer la 4G sur tous leurs relais d’ici fin 2020. Pour autant, les maires ont tous soulevés les graves problèmes de connexion qui freinent tout développement économique et touristique et ont renouvelé leur souhait de bénéficier au plus vite de la fibre optique.

Le samedi, Elisabeth Borne a relevé le défi que lui avait lancé le député Joël Giraud, celui d’arriver dans les Hautes-Alpes en train de nuit pour lequel elle a dit tout son attachement et la volonté du Gouvernement non seulement de maintenir la ligne mais également de rénover, dès l’an prochain, les couchettes  C’est donc par un accueil républicain en gare de l’Argentière-les Ecrins où elle a échangé avec les cheminots que la ministre a entamé sa journée avant de se rendre en mairie de l’Argentière pour une table ronde sur le thème de la mobilité et à la Roche de Rame où elle s est engagée a relancer l étude de la déviation grâce aux 200000 euros obtenus il y a 2 ans par Joel Giraud.  En route pour le Champsaur où elle était attendue par les maires ruraux, la ministre a fait étape à Baratier pour visiter l’ombrière réalisée par le SYME 05 (Syndicat Mixte d’Energie des Hautes-Alpes) à l’aire de covoiturage qui inclut des bornes de recharge pour les véhicules électriques puis à Gap pour la visite du chantier du viaduc de Bonne de la section centrale de la rocade de Gap, avant de rencontrer à Saint-Bonnet, les agents de la Direction Interdépartementale des Routes Méditerranée.

Au congrès des maires, la ministre a notamment rappelé l’augmentation « de 40 % des investissements dans les transports par rapport au quinquennat précédent », portés à 13,4 milliards d’euros.

Des visites suivies par les députés Joël Giraud et Pascale Boyer, Cécile Bigot-Dekeyzer préfète des Hautes-Alpes et de nombreux élus du département.

ARTICLE du Dauphiné Libéré

art. DL 23-09-18 BORNE (1) art. DL 23-09-18 BORNE (2) art. DL 23-09-18 BORNE (3)

ARTICLE de FRANCE 3

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/hautes-alpes/briancon/hautes-alpes-ministre-transports-annonce-maintien-ligne-train-nuit-paris-briancon-1545684.html

Hautes-Alpes : la ministre des Transports annonce le maintien de la ligne de train de nuit Paris-Briançon

Publié le 22/09/2018 à 15:56

La ministre des Transports Elisabeth Borne – Septembre 2018 / © Ludovic MARIN / AFP

La ministre des Transports, Elisabeth Borne, est en déplacement dans le département des Hautes-Alpes ce week-end. À sa sortie du train de nuit, en gare de l’Argentière-Les-Ecrins, elle a annoncé le maintien des lignes Paris-Briançon et Paris-Rodez/Latour de Carol. 

Par E.E avec AFP

À l’occasion du Congrès national des maires ruraux de France, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, est en déplacement dans le département des Hautes-Alpes.

À son arrivée ce samedi matin en gare de l’Argentière-Les-Ecrins, elle a annoncé préserver les deux dernières lignes de train de nuit en France : Paris-Briançon et Paris-Rodez/Latour de Carol.

Arrivée ce matin dans les Hautes-Alpes par le train de nuit Paris-Briançon.

Je comprends et partage l’attachement aux trains de nuit : ils sont une bonne solution pour l’accessibilité des territoires, un atout pour leur développement économique et touristique.

« La convention actuelle entre l’État et la SNCF doit s’arrêter en 2020 : je vous  annonce qu’elle sera reconduite au-delà, ce qui veut dire que nos trains de nuit continueront », a indiqué la ministre sans donner plus de détails sur l’engagement financier futur de l’État.

Actuellement, l’État subventionne à 50% le fonctionnement des lignes de nuit, à hauteur de 20 millions d’euros.

Les voitures rénovées pour 30 millions d’euros

La ministre a également annoncé que « l’État (allait) financer la rénovation des voitures des trains de nuit. Au total, l’État engagera donc plus de 30 millions d’euros pour cette rénovation, et les travaux commenceront dès l’année prochaine ».

Elisabeth Borne a exprimé son « inquiétude » quant à l’état du matériel roulant, dont la dernière rénovation date de près de dix ans.

Oui, les trains de nuit ont de l’avenir ! J’annonce que l’Etat s’engage pour leur pérennité:

La convention État-SNCF, qui devait s’arrêter en 2020, sera reconduite.

L’Etat va investir plus de 30M€ pour rénover les trains de nuit : couchettes, sanitaires, prises, Wifi…

En plus d’assurer « la robustesse et la sécurité des rames », cette rénovation permettra « de remplacer les couchettes, d’installer des prises électriques et de refaire les sanitaires ». Les trains seront également « équipés du wifi », a ajouté la ministre.

Le gouvernement avait annoncé en 2016 l’arrêt des subventions à six lignes de trains de nuit sur huit, au moment où ce mode de transport souffrait de la désaffection des voyageurs (-25% de fréquentation entre 2011 et 2016). Ces lignes étaient lourdement déficitaires et en concurrence avec les « cars Macron » alors récemment lancés.

 

ARTICLES D’ALPES 1

Hautes-Alpes : la ministre des Transport est arrivée par le train de nuit Paris-Briançon

http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/71837/hautes-alpes-la-ministre-des-transport-est-arrivee-par-le-train-de-nuit-paris-briancon

Hautes-Alpes : la ministre des Transport est arrivée par le train de nuit Paris-Briançon

POLITIQUE / Élisabeth Borne doit participer au Congrès national des maires ruraux de France, ce samedi. Elle sera, à n’en pas douter, interpellée sur le maintien ou non de la ligne de train qu’elle a emprunté pour venir dans le département.

Elle a fait bon voyage. La ministre des Transports, Élisabeth Borne est bien arrivée par le train de nuit en gare de Briançon, ce samedi matin, vers 8 heures, depuis Paris. Elle doit se rendre dans la journée à Saint-Léger-les-Mélèzes pour participer au Congrès national des maires ruraux de France où un autre ministre est attendu, celui de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard.

 

Un message adressé aux élus locaux haut-alpins ? 

Élisabeth Borne a donc décidé d’arriver dans les Hautes-Alpes par le train et pas n’importe lequel. Le train de nuit Paris-Briançon dont le maintien, et donc, l’avenir, s’inscrit en pointillé. Les élus haut-alpins y verront là, sans doute, un message envoyé par la ministre des Transports. D’autant plus que cette dernière le sait. Elle est attendue sur cet enjeu, primordial pour le désenclavement des Hautes-Alpes« Comme tous les Haut-Alpins, je suis attaché à cette ligne », a-t-elle dit après avoir posé un pied sur le quai de la gare de l’Argentière-la-Bessée, avant d’ajouter que ce train était « un moyen d’assurer une liaison avec tout le territoire mais aussi un atout de développement économique et touristique. »

Tout faire pour ne pas réitérer la polémique

Ce qui est sûr, c’est que les services du ministère des Transports ont du redoubler de vigilance pour ne pas faire grimper les frais de déplacements de la ministre dans le département, après celui d’Édouard Philippe, il y a quelques semaines. Un déplacement chiffré à 150.000 euros, comme l’avait révélé le Canard Enchaîné.

O. Milleville / Q. Perez de Tudela

Paris-Briançon : un plan de 30 millions d’euros pour la rénovation des rames du Paris-Briançon

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Paris-Briançon : un plan de 30 millions d'euros pour la rénovation des rames du Paris-Briançon

TRANSPORT / La ministre des Transports, en déplacement dans les Hautes-Alpes pour le Congrès national des maires ruraux de France, a annoncé que la ligne ferroviaire serait maintenue et qu’elle allait faire l’objet d’une importante rénovation.

Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et rapporteur général des Finances avait lancé comme une boutade à la ministre des Transports : « Venez donc en train de nuit, un voyage dans le Paris-Briançon est mieux que le descriptif du confort des TET de nuit ». Élisabeth Borne a donc relevé le défi. Elle a débarqué ce samedi matin à 8h06 précise  en gare de l’Argentière-la-Bessée. « J’ai fait un bon voyage, je suis arrivée à l’heure. Même si je sais que ce n’est pas toujours le cas », a-t-elle déclaré non sans ironie en posant le pied dans le département.

30 millions d’euros d’investissement sur la ligne Paris-Briançon

Dans ses bagages, la ministre est arrivée avec de nouvelles annonces concernant le maintien du train de nuit Paris-Briançon, à savoir un plan de plusieurs millions d’euros pour le rénover. « Je suis convaincue que les train de nuit ont de l’avenir. C’est un atout dans le développement économique et touristique du territoire », a martelé la ministre, avant d’enchaîner : «  nous allons aussi lancer la rénovation des trains et installer la wi-fi, ce qui va représenter une trentaine de millions d’euros ».

Trouver d’autres opérateurs pour exploiter la ligne

Un plan de 30 millions d’euros, donc. Et en parallèle, la ministre a confirmé la nécessité de trouver d’autres solutions pour continuer d’exploiter cette ligne ferroviaire. Un avis partagé par Joël Giraud. Le député Haut-Alpin et Rapporteur général du budget avait d’ailleurs rencontré en début de semaine le patron d’ÖBB, équivalent de la SNCF en Autriche et qui gère déjà des trains de nuit en Italie et dans d’autres pays européens. Élisabeth Borne a abondé dans le sens de cette démarche : « Nous ne devons pas nous interdire d’aller chercher d’autres solutions et de voir s’il n’y aurait pas d’autres opérateurs [que la SNCF NDLR] qui seraient intéressé », a-t-elle indiqué.

O. Milleville

Hautes-Alpes : ligne Gap-Grenoble, l’État va financer de nouvelles études

http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/71844/hautes-alpes-ligne-gap-grenoble-l-etat-va-financer-de-nouvelles-etudes

Hautes-Alpes : ligne Gap-Grenoble, l'État va financer de nouvelles études

TRANSPORT / Aucune somme n’a été évoquée par la ministre des Transports mais Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement voulait évaluer au mieux les besoins en travaux de la ligne ferroviaire.

Le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes craint que l’État ne se désengage financièrement de la rénovation de la ligne entre Gap et Grenoble. Rénovation qui demande plus de 60 millions d’euros. Les régions PACA et AURA, les Départements de l’Isère et des Hautes-Alpes ainsi que la métropole Grenoble Alpes ont garanti leur participation. Mais sans celle de l’État, la portion entre Clelles et Lus-la-Croix-Haute – soit une vingtaine de kilomètres – ne serait pas rénovée. Sans cet apport, la ligne entre Gap et Grenoble ne pourrait pas survivre, ce qui reviendrait à l’enterrer. Pour la ministre des Transports, Élisabeth Borne, il s’agit de lancer de nouvelles études en ce qui concerne la rénovation afin de pouvoir l’inscrire au prochain contrat de « plan État-Région ». « On en est au stade des études. Et évidemment, l’État va participer à financer ces études à hauteur de 50% », a-t-elle indiqué. Le gouvernement dit aussi vouloir cibler les plus précisément possibles travaux que la ligne Gap-Grenoble nécessitent pour la moderniser.

Ouverture à la concurrence

La députée Pascale Boyer mise sur l’ouverture à la concurrence menée par la Région PACA pour sauver cette ligne entre Grenoble et Gap. Avec le nouveau pacte ferroviaire qui a été signé avant l’été, c’est en effet une piste que le gouvernement souhaite voir se développer. Et Élisabeth Borne ne s’en cache pas : « C’est une piste que le gouvernement souhaite explorer. »

O. Milleville

Hautes-Alpes : déviation de La Roche-de-Rame, les études ont pris du retard

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Hautes-Alpes : déviation de La Roche-de-Rame, les études ont pris du retard

TRANSPORT / Élisabeth Borne a assuré qu’elle veillerait à ce que les études soient « bien lancées » et que le gouvernement étudierait toutes les solutions.

Il a beaucoup été question, forcément, du réseau ferroviaire haut-alpin, ce samedi, pour la visite de la ministre des Transports dans le département, mais pas que ! Élisabeth Borne est bien ministre de tous les transports. Elle a donc fait une halte à La Roche-de-Rame où une quarantaine d’habitants l’attendaient dans le calme. Ils l’ont interpellé sur la déviation qu’ils demandent depuis des années pour sécuriser le village. Là-dessus, la ministre n’a rien promis, sinon que d’étudier la question. Michel Frison, le maire de La Roche-de-Rame, a senti qu’Élisabeth Borne était à l’écoute.

Le coût de la déviation de La Roche-de-Rame est estimé à 30 millions d’euros et jusqu’à présent les services de l’État (Dreal) ont toujours rendu des avis défavorables à la réalisation de cette infrastructure routière. Le gouvernement a pourtant reconnu qu’il y avait bien de réels problèmes en termes de sécurité, de fluidité du trafic et de nuisances pour les riverains. Il a d’ailleurs relancé des études, l’année dernière. Les résultats devaient être, initialement, dévoilés en fin d’année, mais la ministre a annoncé qu’il y aurait du retard. « Je vais veiller à ce qu’elles soient bien lancées et que l’on étudie différents scénarios », a-t-elle assurée.

Il faudra donc encore attendre alors que la situation du village est insupportable et les habitants, de la voie de leur maire, le vivent mal. « On pourrait croire que la route, avec son cortège de voitures, amènent beaucoup de clients, mais en fait, si on ne transforme pas le village de manière très couteuse pour permettre aux voitures de s’arrêter, il y a trop de nuisances », analyse, Michel Frison qui dit voir le cœur de sa ville se dépeupler. « C’est là pourtant, qu’il devrait y avoir le plus de personnes pour alimenter les commerces. »

O. Milleville

Alpes du Sud : Jacques Mézard veut couvrir rapidement tout le territoire en 4G

http://alpesdusud.alpes1.com/news/locales/71850/alpes-du-sud-jacques-mezard-veut-couvrir-rapidement-tout-le-territoire-en-4g

Alpes du Sud : Jacques Mézard veut couvrir rapidement tout le territoire en 4G

ÉCONOMIE / Le ministre de la Cohésion des territoires a assuré que l’accord passé entre l’État et les opérateurs mobiles était contraignant. Il est revenu également sur la convention « Action cœur de ville » pour redynamiser les centres-villes.

Jacques Mézard veut accélérer sur le dossier de la couverture mobile dans tout le territoire, notamment, en ce qui concerne le déploiement de la 4G. Le ministre l’a répété, ce samedi, lors du Congrès national des maires ruraux de France à Saint-Léger-les-Mélèzes. En revanche, il n’a pas eu un mot pour les quelques 16 millions d’euros de subventions accordées aux Alpes du Sud pour y parvenir. « L’action que nous faisons, ce n’est pas de faire simplement en chèque en bas de la page. L’objectif, c’était d’arriver à un accord contraignant avec les opérateurs et nous y sommes parvenus », martèle le ministre de la Cohésion des territoires.

Faire confiance aux collectivités pour la convention « Action coeur de ville »

La contrainte dont parle Jacques Mézard et qui pèse sur les opérateurs est l’obligation qui leur est faite d’équiper leurs sites en 4G et de déployer des milliers de nouveaux pylônes dans les zones blanches d’ici à 2020. Par ailleurs, en marge de son déplacement dans les Hautes-Alpes, Jacques Mézard a fait un crochet à Gap, vendredi, pour signer la convention « Action cœur de ville ». Une convention de 5 milliards d’euros sur 5 ans destinée à 222 villes moyennes en France, dont Manosque, Digne-les-BainsGap et Briançon, pour redynamiser leur centre-ville. « L’idée c’est de faire confiance aux collectivités pour mettre en avant des projets fondamentaux auxquels ils croient », souligne le ministre de la Cohésion des territoires.

O. Milleville

 

ARTICLES DE D!CI TV

Pour faire, il est vrai, dans la facilité, on peut dire qu’Elizabeth Borne n’a pas compté les « bornes » pour prendre conscience des enjeux du département des Hautes-Alpes. Pour rester dans le même registre, la ministre s’est montrée tout sauf « bornée », se mettant à l’écoute de tous les élus et n’hésitant pas à rentrer dans le détail et la technique. Tout a commencé par un voyage en train de nuit.

En effet, la ministre a pris le train de nuit en réponse à la boutade du député des Hautes-Alpes Joël Giraud. Elle est ainsi arrivée tôt ce samedi matin (et à l’heure) à l’Argentière-La Bessée et elle n’est pas venue les mains vides puisqu’elle a annoncé le reconduction de la convention entre l’Etat et la SNCF en 2020. La desserte des Hautes-Alpes sera maintenue et Elisabeth Borne promet une rénovation des trains à hauteur de 30 millions d’euros dès l’année prochaine. Le Paris-Briançon devra partager l’enveloppe avec la ligne Paris-Latour-de-Carol. On l’écoute au micro d’Arnaud Veyret.

Après son passage à l’Argentière, une halte s’imposait à la Roche de Rame où le village attend sa déviation depuis 40 ans et qui fait de cette nationale l’une des dernières en France où des camions ne peuvent pas se croiser ! La ministre s’est engagée à reprendre toutes les études pour examiner les modalités de relance de ce dossier.

Elisabeth Borne s’est rendue ensuite au rond-point de Baratier près d’Embrun, le fameux rond-point avec dorénavant les piquets jaunes et oranges qui sont d’ailleurs régulièrement volés. Là, la ministre a surtout mis en avant la belle initiative du SYME 05 (Syndicat Mixte d’Électricité des Hautes-Alpes) qui a installé sur le parking relais des panneaux photovoltaïques afin de recharger les bornes des voitures électriques. La ministre a souligné le caractère très intéressant de ce qui se faisait et précisé que, d’ici la fin du quinquennat, il y aurait cinq fois plus de voitures électriques.

Passage à Gap ensuite, la dernière préfecture en France qui n’a pas de rocade et qui l’attend (excusez du peu) depuis 40 ans. A hauteur du viaduc de Bonne où des problèmes d’affaissements se sont posés récemment, le maire de Gap a redit ses attentes et évoqué le fameux sujet de l’A51 cher à son prédécesseur, comme il l’a dit. Réponse peu encourageante de la ministre : nous allons revoir toute la mobilité en France et ça ne passera pas forcément par des autoroutes et des deux fois deux voies.

Suite de la visite à Saint-Bonnet, l’occasion pour la ministre de voir concrètement les équipements de l’État pour la viabilité hivernale des routes nationales. La ministre, tout sourire, est même montée sur un chasse-neige.

Hautes-Alpes : la poursuite de l’autoroute A51 plus que jamais enterrée

Elisabeth Borne, ministre des Transports, n’a pas fui les sujets délicats lors de son périple qui lui a fait traverser le département ce samedi. De l’écoute, mais très peu d’encouragement finalement sur les dossiers délicats comme la déviation de la Roche de Rame, dossier « qu’elle va étudier » et sur la ligne ferroviaire Veynes-Grenoble. C’est peut-être « en creux » qu’il faut entendre son véritable sentiment. C’est le cas sur la poursuite de l’autoroute A 51 vers Grenoble. A cette question, la ministre évoque le nouveau projet global de transport qu’il faut envisager, cette révolution nécessaire qui ne passe pas forcément par des autoroutes. Après l’ajournement du projet repoussé aux calendes grecques, voilà qui ressemble à s’y méprendre à un enterrement de 1ère classe ou de seconde comme celle du train de nuit qui fera l’objet d’investissements conséquents. C’est là, et finalement c’est déjà ça, la seule annonce bien concrète d’Elisabeth Borne qui a eu l’occasion de tester concrètement le « confort » du train de nuit puisque c’est ainsi qu’elle est venue, même s’il était bien plus commode de repartir des Hautes-Alpes vers le sud par… l’autoroute A 51 !

 

Hautes-Alpes : la visite de la ministre des Transports étape par étape

Pour faire, il est vrai, dans la facilité, on peut dire qu’Elizabeth Borne n’a pas compté les « bornes » pour prendre conscience des enjeux du département des Hautes-Alpes. Pour rester dans le même registre, la ministre s’est montrée tout sauf « bornée », se mettant à l’écoute de tous les élus et n’hésitant pas à rentrer dans le détail et la technique. Tout a commencé par un voyage en train de nuit.

En effet, la ministre a pris le train de nuit en réponse à la boutade du député des Hautes-Alpes Joël Giraud. Elle est ainsi arrivée tôt ce samedi matin (et à l’heure) à l’Argentière-La Bessée et elle n’est pas venue les mains vides puisqu’elle a annoncé le reconduction de la convention entre l’Etat et la SNCF en 2020. La desserte des Hautes-Alpes sera maintenue et Elisabeth Borne promet une rénovation des trains à hauteur de 30 millions d’euros dès l’année prochaine. Le Paris-Briançon devra partager l’enveloppe avec la ligne Paris-Latour-de-Carol. On l’écoute au micro d’Arnaud Veyret :

Après son passage à l’Argentière, une halte s’imposait à la Roche de Rame où le village attend sa déviation depuis 40 ans et qui fait de cette nationale l’une des dernières en France où des camions ne peuvent pas se croiser ! La ministre s’est engagée à reprendre toutes les études pour examiner les modalités de relance de ce dossier.

Elisabeth Borne s’est rendue ensuite au rond-point de Baratier près d’Embrun, le fameux rond-point avec dorénavant les piquets jaunes et oranges qui sont d’ailleurs régulièrement volés. Là, la ministre a surtout mis en avant la belle initiative du SYME 05 (Syndicat Mixte d’Électricité des Hautes-Alpes) qui a installé sur le parking relais des panneaux photovoltaïques afin de recharger les bornes des voitures électriques. La ministre a souligné le caractère très intéressant de ce qui se faisait et précisé que, d’ici la fin du quinquennat, il y aurait cinq fois plus de voitures électriques.

Passage à Gap ensuite, la dernière préfecture en France qui n’a pas de rocade et qui l’attend (excusez du peu) depuis 40 ans. A hauteur du viaduc de Bonne où des problèmes d’affaissements se sont posés récemment, le maire de Gap a redit ses attentes et évoqué le fameux sujet de l’A51 cher à son prédécesseur, comme il l’a dit. Réponse peu encourageante de la ministre : nous allons revoir toute la mobilité en France et ça ne passera pas forcément par des autoroutes et des deux fois deux voies.

Suite de la visite à Saint-Bonnet, l’occasion pour la ministre de voir concrètement les équipements de l’État pour la viabilité hivernale des routes nationales. La ministre, tout sourire, est même montée sur un chasse-neige.

Hautes-Alpes : Elisabeth Borne, ministre des Transports, n’arrive pas les mains vides à l’Argentière-La-Bessée

Comme prévu, la ministre Elisabeth Borne a pris le train de nuit en réponse à la boutade du député des Hautes-Alpes, Joël Giraud. Elle est arrivée tôt ce matin et à l’heure à l’Argentière-La Bessée et elle n’est pas venue les mains vides puisqu’elle annonce le reconduction de la convention entre l’Etat et la SNCF en 2020. La desserte des Hautes-Alpes sera maintenue et Elisabeth Borne promet une rénovation des trains à hauteur de 30 millions d’euros dès l’année prochaine. Le Paris-Briançon devra partager l’enveloppe avec la ligne Paris-Latour-de-Carol. On l’écoute au micro d’Arnaud Veyret.

Comme prévu, la ministre Elisabeth Borne a pris le train de nuit en réponse à la boutade du député des Hautes-Alpes, Joël Giraud. Elle est arrivée tôt ce matin et à l’heure à l’Argentière-La Bessée et elle n’est pas venue les mains vides puisqu’elle annonce le reconduction de la convention entre l’Etat et la SNCF en 2020. La desserte des Hautes-Alpes sera maintenue et Elisabeth Borne promet une rénovation des trains à hauteur de 30 millions d’euros dès l’année prochaine. Le Paris-Briançon devra partager l’enveloppe avec la ligne Paris-Latour-de-Carol.

La suite de son programme de la journée :

10h30 Visite du parking-relais de Baratier – Rond-Point RN94 / RD40 Présentation du projet d’ombrière photovoltaïque de production d’énergie solaire et du système de stockage électrique par le Syndicat Mixte d’Électricité des Hautes-Alpes

11h25 Visite du chantier du viaduc de Bonne de la section centrale de la rocade de Gap

12h15 Visite du centre d’entretien et d’intervention de la DIR Méditerrannée de Saint-Bonnet en-Champsaur. Présentation du dispositif de viabilité hivernale Congrès national des maires ruraux de France – Saint-Léger-les-Mélèzes

13h00 Déjeuner avec les élus 14h00 Visite du village partenaires

14h30 Ouverture du congrès, suivie d’un échange avec la presse

A l’occasion du Congrès national des maires ruraux de France, Élisabeth BORNE, ministre des Transports, sera en déplacement dans le département des Hautes-Alpes ce samedi. Elle commencera sa visite à Argentière-les-Ecrins, puis de nombreux rendez-vous sont prévus avant l’ouverture du congrès à Saint-Léger-les-Mélèzes

Le programme attendu :

8h Arrivée à la gare de l’Argentière-les-Écrins Échange avec la presse – Micro tendu

9h30 Réunion de travail à la mairie de l’Argentière-la-Bessée Échanges sur les problématiques de mobilité dans le département Échange avec la presse – Micro tendu

10h30 Visite du parking-relais de Baratier – Rond-Point RN94 / RD40 Présentation du projet d’ombrière photovoltaïque de production d’énergie solaire et du système de stockage électrique par le Syndicat Mixte d’Électricité des Hautes-Alpes

11h25 Visite du chantier du viaduc de Bonne de la section centrale de la rocade de Gap

12h15 Visite du centre d’entretien et d’intervention de la DIR Méditerranée de Saint-Bonnet en-Champsaur. Présentation du dispositif de viabilité hivernale Congrès national des maires ruraux de France – Saint-Léger-les-Mélèzes

13h Déjeuner avec les élus 14h Visite du village partenaires

14h30 Ouverture du congrès, suivie d’un échange avec la presse

C’est un week-end ministériel que vont vivre les Hautes-Alpes. Si Elisabeth Borne, ministre des Transports, est attendue samedi, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, est à Laragne Montéglin depuis ce vendredi après-midi. A 16h15, il était à la Maison des services au public, en présence de la préfète, de la députée Pascale Boyer, de la sénatrice Patricia Morhet-Richaud et du président du conseil départemental haut-alpin Jean-Marie Bernard. Il s’est ensuite rendu à Gap pour y tenir une table ronde avec les acteurs locaux sur des sujets comme la procédure de demande de carte grise, la médiation numérique etc. Suivie d’une déambulation dans les rues de Gap et d’une autre table ronde où une convention-cadre « Action cœur de la ville de Gap et Briançon » a été signée. Et puis, ce samedi, c’est dans le Champsaur que Jacques Mézard se rendra à St léger les Mélèzes. Dès 9h30, il y parlera du déploiement réel du mobile en zone rurale.

Deux ministres en visite ce week-end dans les Hautes-Alpes : Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, et Elisabeth Borne, ministre des Transports.

Concernant Jacques Mézard, il sera à Laragne Montéglin dès ce vendredi après-midi. A partir de 16h15,  il se rendra à la maison des services au public, en présence de la préfète, de la députée Pascale Boyer, de la sénatrice Patricia Morhet-Richaud et du président du conseil départemental haut-alpin Jean-Marie Bernard. Il se dirigera ensuite à Gap pour y tenir une table ronde avec les acteurs locaux.

Ce samedi, c’est dans le Champsaur que Jacques Mézard se rendra à St léger les Mélèzes. Dès 9h30, il y parlera du déploiement réel du mobile en zone rurale. Dans l’après-midi, c’est la ministre des Transports Elisabeth Borne qui passera devant les maires. Elle abordera, entre autres, le passage à 80 km/h et l’importante hausse du prix des carburants.

Le député des Hautes-Alpes Joël Giraud l’avait lancé comme une boutade à la ministre des Transports Elisabeth Borne : « Venez donc en train de nuit, un voyage dans le Paris-Briançon est mieux que le descriptif du confort des TET de nuit ». La ministre a donc relevé le défi et débarquera à 8h06 en gare de l’Argentière les Ecrins ce samedi dans le cadre de la visite ministérielle dans les Hautes-Alpes.

En effet, deux ministres sont en visite ce week-end dans les Hautes-Alpes : Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, et Elisabeth Borne, ministre des Transports.

Concernant Jacques Mézard, il sera à Laragne Montéglin dès ce vendredi après-midi. A partir de 16h15,  il se rendra à la maison des services au public, en présence de la préfète, de la députée Pascale Boyer, de la sénatrice Patricia Morhet-Richaud et du président du conseil départemental haut-alpin Jean-Marie Bernard. Il se dirigera ensuite à Gap pour y tenir une table ronde avec les acteurs locaux.

Ce samedi, c’est dans le Champsaur que Jacques Mézard se rendra à St Léger les Mélèzes. Dès 9h30, il y parlera du déploiement réel du mobile en zone rurale. Dans l’après-midi, c’est la ministre des Transports Elisabeth Borne qui passera devant les maires. Elle abordera, entre autres, le passage à 80 km/h et l’importante hausse du prix des carburants.

ARTICLES D’ALPES ET MIDI

http://www.alpes-et-midi.fr/article/congres-national-maires-ruraux

CONGRES NATIONAL DES MAIRES RURAUX

Publié le 27 Septembre 2018

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Fracture entre urbains et ruraux de plus en plus criante, différence de traitement entre habitants ruraux et urbains, crédits débloqués pour les métropoles mais quid de la ruralité française, pertes de compétences et loi Notre, l’impression de ne jamais être écoutés… Autant de sujets particulièrement urticants pour les Maires Ruraux de France réunis en Congrès National à St Léger les Mélèzes le 22 et 23 septembre!…

Un ras-le-bol généralisé !

Les communes rurales sont celles de moins de 3 500 habitants. « Cela concerne 78% des Hautes-Alpes, explique Marc Beynet, Président de l’association 05. Que les Ministres nous écoutent ! On fait des propositions, qu’on nous respecte ! Demain on fera quoi ? Tenir des bureaux de vote et enregistrer les état-civils ?! Nous sommes des maires responsables, des maires gestionnaires. Nous ne baisserons pas les bras ! »

Vanik Berberian, Président national de l’association, poursuit sur le même ton : « C’est un congrès de combat ! Nous avons fait de la perte de la compétence eau et assainissement, avec obligation de la transférer aux Communautés de Communes, un symbole de la perte de nos compétences. On nous dit que ça ne sera obligatoire qu’en 2026… Qu’est-ce que ça change ? C’est du foutage de gueule ! On n’est ni de Droite ni de Gauche, on est pour la ruralité ! On attendait beaucoup du Président Macron qui nous a reçus, une 1ère, mais depuis… Il va falloir changer de ton. On a suffisamment tendu la joue gauche ! Si vous avez un message à faire passer en haut lieu c’est que les Maires en ont vraiment ras-le-bol ! » Et il ne craint pas de poser la question aux représentants gouvernementaux…

« Qui gouverne ? Ce ne sont pas les Ministres mais les hauts fonctionnaires ! Ce sont eux qui préparent les lois et qui sont pour la concentration. Car la ligne depuis des décennies reste la même. La gestion de l’eau, la loi Notre, c’est l’administration Sarkozy qui l’a mise en musique, le gouvernement Hollande l’a votée, c’est la même ligne ! Cette loi détruit l’autonomie communale et les députés n’en n’ont même pas conscience malgré nos alertes… 3% des maires démissionnent, mais combien ne se représenteront pas ?… Et combien se battent ? On nous prend pour des prestataires de services alors que nous avons une vision globale de notre territoire. Et le regroupement des territoires, des communes aux Régions, ne fait pas d’économies d’échelle ! En éloignant la décision, la réactivité est de plus en plus longue. On regroupe mais on ne pense jamais à la géographie ! On n’est pas contre la communauté de communes, mais l’outil est dévoyé pour à terme faire disparaitre la commune. Mais cette assemblée est composée de maires, alors il faut qu’ils bougent leur cul ! »

Gérald Martinez, Maire de St Léger les Mélèzes, enchainait : « La décision pour les transports c’est Marseille, l’électricité, Aix, tout s’éloigne et les décisions sont prises sur textes et non sur le terrain, ce qui conduit à des aberrations… Quand le citoyen va rester 3 jours avec une coupure d’eau il va comprendre… Mais ce sera trop tard ! Exemple pour le prix des transports scolaires dans les Hautes-Alpes, on est passé de la quasi gratuité à 110 € au titre de l’équité régionale… Quel bénéfice de la mutualisation ? Les citoyens n’ont pas tous la même valeur auprès de nos gouvernements successifs, dégradation de nos routes secondaires, un train dont le service est en chute libre…»

Les 2 Ministres annoncés à ce Congrès, Jacques Mézard, de la Cohésion des Territoires, et Elisabeth Borne pour les Transports, devaient répondre aux revendications et au spleen teinté de colère de ces édiles ruraux.

Jacques Mézard

« Je ne suis pas venu vous caresser dans le sens du poil… » affirmait le Ministre, après avoir entendu les différents discours, dont certains applaudis debout ! Lui aussi sera applaudi lorsqu’il confiera avoir voté contre la loi Notre. « Ma Préfecture est à 9h de ma ville aller/retour en voiture et à 11h en train, je ne peux pas remercier ceux qui ont fait ça ! » Mais il mettait également en garde : « Attention ! Ce n‘est pas en disant qu’on habite le coin le plus pourri du monde qu’on attire des gens pour y vivre ou qu’on garde ceux qui y vivent déjà… S’il faut savoir dire nos problèmes il faut aussi valoriser. Je ne vous dirai pas toujours « oui », mais je serai toujours avec vous ! »

Le plan New Deal, concernant le numérique et la téléphonie, a été alors abordé. Un accord contraignant pour les opérateurs, Orange, Free, Bouygues et SFR, qui ont accepté de se mutualiser afin que sur l’ensemble des pylônes chaque client puisse se connecter. « Objectif 2020 : partout où il y a de la téléphonie on passe à la 4G, ce qui donne accès à Internet, et on résout la problématique des zones blanches, lançait Jacques Mézard. Et je n’oublie pas le fixe. Il n’est pas tolérable d’avoir une coupure durant plusieurs mois ! »  Un plan de 3 milliards d’Euros pour le Gouvernement. En 2018 une liste de 485 nouveaux sites a été établie pour lancer la 4G, puis en 2019 ce seront 700 nouveaux sites et 800 chaque année d’ici 2022.

Quelques problématiques ont été abordées : La desserte électrique des nouveaux pylônes. Les opérateurs ne veulent pas en entendre parler, alors qui va payer ces travaux ? L’Agence Numérique ou les communes via les Syndicats d’électrification ?… La saturation des réseaux entraine de devoir passer très vite du cuivre à la fibre. La maintenance qui se fait attendre… longuement… lors de déficience du réseau… et aucun référent pour les maires pour savoir où en sont les travaux.

Elisabeth Borne

Dans l’après-midi la Ministre des Transports était attendue… « Il faut que le gouvernement regarde autrement la ruralité, s’exaspérait Vanik Berberian ! On manifeste pour qu’un train s’arrête dans une gare, contre les 80km/h, contre le prix du gasoil qui s’envole…et on nous répond « Plan Vélo » et covoiturage ! Il faut qu’il y ait autre chose ! Pouvoir se déplacer est un droit fondamental. On nous répond que les ruraux n’ont pas les mêmes besoins ?!… C’est délirant ! Travailler, se soigner, se cultiver, ce sont des besoins humains. On ne peut pas continuer à se foutre de notre gueule. Les mots sont crus mais la situation est urgente et l’affaire grave. On change de braquet, on ne va plus se laisser faire ! »  Il sera applaudi debout pas l’assemblée de ses pairs.

Elisabeth Borne leur répondait : « Je vois votre exaspération et notre gouvernement est attentif à la ruralité. » Les hués de la salle l’empêcheront de poursuivre durant plusieurs secondes… Si elle affirme qu’elle ne sera pas « la Ministre des grandes infrastructures mais de la mobilité pour tous », dénonçantAM6 le plan tout TGV, l’abandon du réseau ferré secondaire, et annonçant l’investissement de l’Etat de 13,4 milliards, soit +40% par rapport au gouvernement précédent, pour les déplacements du quotidien, elle peine à convaincre. Elle égrène ses priorités : La remise en état du réseau ferré secondaire, 3,6 milliards par an y seront consacrés (les temps de trajets augmentent hors TGV) ; Pas de politique anti-voiture mais des voitures propres ; Achever le désenclavement par les routes nationales dont beaucoup de projets ont été sans cesse repoussés ; 3,5 milliard d’Euros pour les Trains d’Equilibre de Territoire et pour les 2 trains de nuit existants, dont celui Paris/Briançon ; Favoriser les plans d’actions venant des territoires, plateforme de mobilité et autres innovations. Elle rappellera que le Plan Vélo c’est 50 M€ sur 7 ans, elle veut y croire et fonde aussi des espoirs sur le covoiturage.

« Des promesses on en a eues ! Le plan vélo est lancé en parallèle de la fermeture de gares, évidemment qu’il y a des mécontents ! La bonne mobilité c’est celle qu’on ne fait pas, alors il faut le Très Haut Débit partout ! La ruralité est vue de Paris comme une bouffée d’oxygène, l’air pur qu’on respire en vacances… Mais on y vit dans ces territoires » s’indignait le Président des Maires Ruraux de la Sarthe !
Un autre s’attaquait à la hausse du gasoil : « Nous assistons à la paupérisation de nos habitants. C’est ça votre réponse à une personne qui fait un plein par semaine pour aller travailler ?! Sans compter la hausse des taxes. »

Quant à la ligne Grenoble/Gap, alors que les 2 Régions s’engagent financièrement on attend l’Etat… qui veut attendre le 2ème Contrat de Plan Etat/région en 2021, sauf que, les experts ont alerté, si rien n’est fait il faudra fermer la ligne pour raison de sécurité avant cette date… Et une fois fermée…. « Oui les mobilités sont complémentaires mais certaines ne peuvent être remplacées » concluait Vanik Berberian alors que la Ministre rappelait la reprise de la dette de la SNCF par l’Etat, 35 milliards d’Euros…

A la fin de cette journée ministérielle beaucoup se regardaient, septiques sur toutes les promesses faites…

Claudine Usclat

Rétention des résultats des Européennes : Les élections européennes se dérouleront en mai 2019. En assemblée générale, les Maires Ruraux de France ont voté la rétention des votes. Ils afficheront les résultats en mairie mais ne les transmettront pas aux Préfectures. Une façon de manifester au Gouvernement leur ras-le-bol par une action qui ne pénalisera pas leurs concitoyens. Une lettre d’explication sera envoyée aux habitants.