Après les horreurs de la Grande guerre, le devoir de mémoire est un réflexe citoyen qui consiste à faire de l’histoire une leçon.
Parce qu’il estime que la Nation doit témoigner de la gratitude envers ceux qui acceptent de mourir pour elle, le gouvernement actuel investit des ressources dans ce devoir de mémoire. À ce propos, dans le projet de loi de finances, l’Assemblée nationale a voté une hausse des crédits de 5,6 M€ (+25%) ; le budget consacré à la mémoire est ainsi porté à 28,2 M€. Par ailleurs, ce projet de loi de finances prévoit la remise en état massive des nécropoles et hauts lieux de mémoire, avec 11,2 M€. Joël Giraud salue vivement cette décision.
La célébration du centenaire de la fin de la guerre, l’an prochain, sera un rendez-vous majeur pour s’assurer que la mémoire est bien transmise entre les générations. L’appropriation par la jeunesse des leçons des conflits mondiaux est un enjeu primordial. Elle passe certainement par une modernisation de la mémoire. À ce titre, le gouvernement soutient l’ambition d’inscrire plusieurs sites mémoriels au patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO, ambition d’autant plus noble que la tâche est inédite concernant des sites dits « de guerre ».