Zones géographiques désignées par le Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO, les Réserves de Biosphères sont conçues pour promouvoir la conservation de la biodiversité, le développement durable et la recherche scientifique. Elles jouent ainsi un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes, la promotion d’un développement respectueux de l’environnement et l’éducation du public sur les enjeux environnementaux. Soucieux de préserver et défendre les intérêts de ces trésors verts, le député Joël Giraud s’est associé au courrier du député du Pas-de-Calais, Bertrand Petit interpellant la Première ministre Elisabeth Borne sur l’avenir des Réserves de Biosphères françaises.
Les Réserves de Biosphères constituent un réseau mondial de 738 sites dans 134 pays dont 22 sites transfrontières. La France compte actuellement 16 Réserves de biosphère couvrant plus de 11 millions d’hectares. Sur ces 16 zones, l’une se trouve dans le département des Hautes-Alpes. La Réserve de biosphère transfrontière du Mont Viso est portée par deux parcs régionaux, le Parc naturel régional du Queyras et le Parc du po Cuneese situé quant à lui en Italie. Désigné « Réserve de biosphère » le 28 mai 2013, ce territoire a obtenu en 2014 la reconnaissance de Réserve transfrontière.
Le Parc naturel régional du Queyras (Département des Hautes Alpes) figure parmi les PNR les plus avancés en matière de coopération transfrontalière. Situé au pied de l’ensemble géographique du « Mont Viso », il coopère activement depuis plusieurs années avec quatre parcs naturels situés du côté italien du massif. Cette réserve de biosphère abrite une biodiversité exceptionnelle avec une grande variété d’espèces végétales et animales, dont certaines sont rares ou menacées.
Les Hautes-Alpes étant particulièrement concernées par la gestion des Réserves de Biosphères, le député Joël Giraud a ainsi souhaité interpeller la Première ministre Elisabeth Borne sur les enjeux autours de ces zones géographiques.
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