La préfecture des Hautes-Alpes a confirmé, jeudi 11 mai, la création de six nouveaux postes au sein de la police nationale : quatre doivent être affectés à Gap, deux à Briançon.
C’est le sénateur des Hautes-Alpes qui, dès mercredi 10 mai au soir, a été le premier à afficher un satisfecit. Dans un communiqué de presse, Jean-Michel Arnaud annonçait “six nouveaux postes de policiers nationaux” : quatre à Gap, deux à Briançon. Un renfort confirmé jeudi 11 mai par le préfet des Hautes-Alpes, Dominique Dufour, inscrit dans l’ambition du ministère de l’Intérieur de créer 8 500 postes de policiers et de gendarmes durant le quinquennat. Et le représentant de l’État d’indiquer que ces ouvertures de postes interviendront “à compter de septembre prochain”.
Le maire de Briançon veut aider à rendre les postes attractifs
“Ces effectifs permettront notamment de renforcer la présence des policiers dans l’espace public et lutter fermement contre la délinquance”, complète Dominique Dufour. Une volonté appuyée par Arnaud Murgia. Dans un communiqué, le maire de Briançon “se félicite” des deux postes, rappelant les cinq annoncés entre 2021 et 2022. L’élu briançonnais se signale comme « à disposition du préfet pour travailler à toutes les solutions, notamment de logement » afin de rendre les postes « attractifs ». Sollicité, le maire de Gap Roger Didier n’était en revanche pas en mesure de réagir dans l’immédiat.
Sur les effectifs de force de l’ordre, les deux édiles comme le sénateur des Hautes-Alpes, ont déjà interrogé le gouvernement. Dernièrement, le 20 avril, Roger Didier s’inquiétait auprès de Gérald Darmanin de la mise en sommeil de la brigade anticriminalité de Gap. Le 9 mai, Arnaud Murgia, écrivait à la Première ministre Élisabeth Borne sur la gestion de la frontière franco-italienne à Montgenèvre, appelant de ses vœux l’accueil d’une “ border force ”.