Après deux ans de travaux et 40 millions d’euros d’investissements, la réouverture de la ligne Gap-Grenoble ne tient pas ses promesses : temps de trajet trop long, correspondances inadaptées, etc.
Ce dimanche, à l’occasion de la reprise de la circulation sur la ligne, Joël Giraud et sa collègue des Hautes-Alpes Pascale Boyer ont donc haussé le ton. Ils estiment, à raison, que la pérennité de la ligne est en jeu.
Joël Giraud n’a d’ailleurs pas hésité à pointer du doigt les défaillances de la SNCF sur ce dossier. Entre autres, la SNCF n’a pas levé les restrictions de circulation malgré les travaux, et elle veut attendre encore un an pour revoir les horaires. Cette approche pose un problème sur le long terme puisque l’allongement du temps de trajet risque de dissuader nombre d’usagers.
Le député Haut-Alpin a par ailleurs souligné que les insuffisances de la SNCF ne se limitent pas à la ligne Gap-Grenoble et ont également des conséquences considérables sur la qualité du trajet Paris-Briançon.
Les deux parlementaires des Hautes-Alpes ont affirmé qu’ils n’en resteraient pas là et qu’ils continueraient à exprimer leur mécontentement tant qu’une solution satisfaisante ne serait pas proposée.
Article Alpes 1 : https://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/97353/hautes-alpes-ligne-grenoble-gap-une-reouverture-plus-difficile-que-prevue
Article Dauphiné : https://www.ledauphine.com/transport/2022/12/11/ligne-gap-grenoble-apres-les-travaux-des-temps-de-trajet-inchanges-qui-decoivent