Cette semaine, l’Assemblée nationale a adopté, en première lecture, le projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificative pour 2022. Ces deux textes permettront de protéger les Français des effets du pic d’inflation sur leur quotidien.
Avec le projet de loi « pouvoir d’achat » et le projet de loi de finances rectificative 2022, plus de 20 milliards d’euros supplémentaires ont été votés pour protéger le pouvoir d’achat des Français. Ils s’ajoutent aux 23 milliards d’euros déjà engagés depuis l’an dernier face aux conséquences de la crise sanitaire.
« Comme nous nous y étions engagés pendant les campagnes présidentielle et législative, nous agissons aujourd’hui avec force pour protéger les Français face à l’inflation. Nous tenons une ligne claire : ni dette, ni impôt supplémentaire, ni renchérissement du coût du travail. Nous revalorisons le travail et accompagnons les plus fragiles sur les prix de l’énergie, des loyers ou les minima sociaux. »
Dans un esprit de compromis avec les différents groupes d’opposition, qui a permis de faire évoluer les deux textes et d’enrichir leurs dispositions, le projet de loi « pouvoir d’achat » et le budget rectificatif pour 2022 portent des mesures clés pour :
- Mieux rémunérer le travail et soutenir les salariés en pérennisant la « prime Macron » sous la forme d’une prime de partage de la valeur et en augmentant son plafond jusqu’à 6.000 euros ; en facilitant les accords d’intéressement, en particulier pour les PME ; en baissant les cotisations sociales des indépendants jusqu’à 550€ pour un revenu équivalent au SMIC (1 Md€) ; en réhaussant le plafond de défiscalisation des heures supplémentaires à 7 500 euros ; en permettant aux salariés qui le souhaitent de convertir en rémunération leurs demi-journées ou journées de réduction du temps de travail (RTT).
- Protéger le pouvoir d’achat des plus modestes, retraités et étudiants en revalorisant de 4%, dès juillet, les retraites et prestations sociales (6,7 Md€), ; en mettant fin aux minima de branches inférieurs au SMIC ; en votant, avec l’ensemble des groupes parlementaires, la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé, qui représente un engagement fort de notre majorité (560 M€).
- Modérer l’inflation sur le coût du logement, premier budget de dépenses des ménages modestes en limitant la hausse des loyers à 3,5% en hexagone et 2,5% dans les outre-mers, et en augmentant les APL de 3,5% dès juillet pour 2,6 millions de foyers (168 M€)
- Rendre 138€ par an aux Français en supprimant la contribution à l’audiovisuel public, tout en garantissant son indépendance.
- Intervenir directement sur les prix de l’énergie en prolongeant jusqu’en fin d’année le bouclier tarifaire instauré en novembre 2021.
- Pour que les Français puissent faire face à l’augmentation des prix du carburant, la remise sur le carburant à la pompe passera de 18 centimes à 30 centimes en septembre. A cela s’ajoutent les 20 centimes de remise annoncés par Total.