Devant les salves d’amendements déposés en séance sur le projet de loi de réforme des retraites –plus de 42 000- et afin de préserver l’intérêt et la dignité des débats, le Président de l’Assemblée nationale a réuni la conférence des Présidents le 17 février pour proposer l’application d’un temps législatif programmé exceptionnel de 120 h avec possibilité d’aller au-delà, contre le temps maximal de 50h retenu jusque-là.
C’était sans compter l’opposition des groupes France insoumise (FI) et Gauche démocrate républicaine (GDR) et l’abstention des groupes Parti socialiste (PS) et Libertés et Territoires (LT), qui refusent du temps de parole supplémentaire qui leur aurait permis d’argumenter et défendre plus librement et efficacement… leurs propres amendements.
Le « temps législatif programmé » qui permet de fixer une durée maximale pour l’examen de l’ensemble d’un texte avec 60 % du temps attribué aux groupes d’opposition, nécessitant l’accord de tous les Présidents de groupe, l’examen du texte se fera donc sous procédure de droit commun.