Jacques Chirac nous a quittés. On ne retiendra pas de l’homme de grandes réformes, ou des projets qui marqueront l’Histoire. Mais on retiendra son courage en politique quand tous le trahissaient, ou le croyaient mort, et son immense courage sur la scène internationale. Le « non » à Bush sur la guerre en Irak m’a marqué et l’avenir a démontré qu’il avait raison. L’émouvante reconnaissance de la responsabilité de la France dans la chasse aux juifs, où les nazis ont trouvé tant de complicités dans notre pays, était une page d’histoire et de vérité. Et puis l’homme était sympathique jusque dans ses bourdes qui le rendaient humain. Il aimait les gens, sans calcul, avec sincérité et son hommage lors du décès de François Mitterrand avait l’émotion des mots justes, qu’on aurait presque pu entendre d’un fils à son père.
Article sur ledauphine.com : « Mort de Jacques Chirac : réactions et hommages dans nos départements«
Article sur alpes1.com : « Région : hommage de la classe politique suite à la disparition de Jacques Chirac«