Saisi notamment par Francine Daerden, adjointe au Maire de Briançon chargée des transports et de la transition énergétique, et plusieurs associations de défense du ferroviaire dans les Alpes du Sud, Joël Giraud a alerté Elisabeth Borne, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, sur le respect de l’obligation pour les trains neufs et rénovés de disposer « d’emplacements destinés au transport de vélos non démontés » introduite dans la loi d’orientation des mobilités.
En effet, le texte prévoit une application à partir de l’avis de marché publié à compter du 1er juillet 2020. Or, de nombreuses commandes et rénovations de TGV et trains Intercités sont déjà en cours et ce matériel ne sera donc pas concerné par la nouvelle mesure. L’application effective serait donc repoussée au prochain renouvellement du parc ferroviaire, potentiellement à l’horizon 2030, chose que le député haut-alpin considère comme inadmissible.
C’est ce qu’il a expliqué dans une question au gouvernement (QEG) déposée ce jour en demandant à la Ministre les dispositions qu’elle compte prendre pour contraindre les constructeurs à réaliser les aménagements nécessaires. Il s’agit tout simplement de faire respecter le droit français et de s’adapter à l’augmentation continue du nombre de cyclistes que la réglementation européenne autorise depuis 2007 (!) à emporter avec eux leur bicyclette dans les trains « si le matériel le permet ». Une réalité depuis longtemps dans les pays d’Europe du Nord qui ont pris quelques longueurs (de vélo) d’avance !
La QEG complète en attente de publication officielle :
Lu sur alpes1.com : « Hautes-Alpes : emplacements des vélos dans les trains, J. Giraud demande que l’obligation soit respectée«