Tous ceux qui, comme moi, font souvent une halte en ce lieu en redescendant du col de l’Echelle sont dans une totale incompréhension. Dégrader un monument à la mémoire des hommes qui, loin de chez eux, ont donné leur vie pour que les autres vivent libres est une ignominie. Dégrader une petite chapelle de montagne avec sa mémoire d’ex-voto naïfs, souvent en italien, exprimant au-delà des croyances, la détresse et l’espoir des femmes et des hommes de ce territoire frontalier et difficile est une preuve d’inhumanité. Et celles et ceux qui ont commis cela doivent être punis. Instrumentaliser tout cela à coup de communiqués et de contre communiqués c’est faire référence à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. Suivant la même logique et la même dérive que celle propagée par la montée en puissance de l’usage social d’internet. Alors tenons-nous en aux faits qui sont en tant que tels inadmissibles et doivent être condamnés par toute le société.