Plaçant le premier axe de sa déclaration de politique générale sous l’égide de l’accélération écologique pour une économie plus propre, le Premier ministre a confirmé ce jour la nouvelle orientation de la France en matière de production énergétique et notamment hydroélectrique. Si le droit européen sera respecté, l’ouverture à concurrence des barrages devra nécessairement prendre en compte la cohérence des chaînes de production par vallées et régions afin de ne pas morceler aveuglement le patrimoine des français, conformément aux conclusions du rapport de la mission Marie-Noëlle Battistel (PS) / Eric Straumann (LR) à laquelle avait participé Joël Giraud.
Il s’agit bien, comme l’appelait également de ses vœux le député des Hautes-Alpes à l’occasion des manifestations récentes brandissant le spectre d’une privatisation du barrage de Serre-Ponçon, de continuer à négocier avec la Commission européenne les dispositifs de régulation des prix afin que l’ouverture n’impacte pas le cours de l’énergie au détriment du pouvoir d’achat des français mais aussi de l’efficacité énergétique, notamment au regard de la compétitivité actuelle des outils de production dont la France a pu se doter au travers des investissements réalisés.
Joël Giraud se félicite de cette politique énergétique ambitieuse qui ne peut à l’évidence se faire contre l’Europe, rappelant que la régulation des monopoles par la Commission libérant le champ des acteurs va bien de pair avec celle des modalités financières et techniques encadrant les concessions qui répondent à des missions d’intérêt général essentielles à la souveraineté énergétique du pays en faveur des territoires.
article du Dauphiné Libéré : https://c.ledauphine.com/hautes-alpes/2019/06/13/barrages-hydroelectriques-le-premier-ministre-confirme-une-ouverture-regulee-serre-poncon-hautes-alpes
article de Alpes 1 : http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/77736/alpes-du-sud-barrages-hydroelectriques-joel-giraud-rassure
article de DICI : « Barrages hydroélectriques : le Premier ministre confirme une ouverture régulée et se refuse à morceler aveuglément le patrimoine des français«