Dauphiné libéré, Article de Yoann Gavoille, du 26-12-17 :
Il a gardé ses croquenots. Mais il fait des efforts pour porter beau. Joël Giraud s’est glissé dans un nouveau costume. Avec délectation. Sous les feux de la rampe médiatique et politique, le rapporteur général du budget a changé de vie.
Certes, il est toujours député. Mais désormais, il n’est pas un parlementaire comme les autres. Du moins, il ne l’est plus. Grand bureau, staff élargi, prérogatives étendues… l’ancien maire de L’Argentière-la-Bessée découvre une autre facette du Palais Bourbon. Avec beaucoup plus de ficelles à sa disposition.
« Cette nouvelle vie est prenante. Je travaille toute la semaine à Paris et j’essaie de m’accorder des week-ends restreints chez moi dans les Hautes-Alpes. Je prends l’avion jusqu’à Turin… puisqu’il n’y a plus de train pour accéder à notre département. »
Élu depuis 15 ans à l’Assemblée nationale, le radical de gauche s’est mis En marche dans les pas d’Emmanuel Macron. Un sillage, une aubaine dont Joël Giraud a su tirer bon profit. À son compte.
« Je souhaitais ce poste. Le président de la République aussi. Mais je n’ai rien demandé. On me l’a proposé et j’ai accepté. C’est un poste avec plus d’influence qu’un ministre. Mais moins dans la lumière. Car je ne cours pas après la médiatisation : je ne l’ai jamais fait. »
Pourtant, Joël Giraud n’a jamais autant trusté les pages politiques de la presse écrite que ces derniers mois : la réforme de l’ISF a notamment vacillé sous les coups de fourches caudines assénés par le parlementaire en colère.
Article à lire en intégralité ici : art. DL JG 26-12-17