Paris, 21 déc 2017 (AFP)
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L’ancien groupe des députés radicaux de gauche, dissous depuis la nouvelle législature, a annoncé jeudi la remise à l’Assemblée nationale de sa « réserve de trésorerie » restante de 160.000 euros, en faisant valoir sa « gestion économe de l’argent public ».
Les groupes politiques, qui ont obligatoirement le statut d’association depuis 2014, disposent pour assurer leur fonctionnement d’une dotation financière allouée par l’Assemblée, sur fonds publics, et dont le montant est fonction de leurs effectifs.
La subvention annuelle totale aux groupes s’élevait à quelque 10 millions sous la précédente législature, à quelque 11 millions pour 2018. Les groupes sont passés de 5 à 7 en juin dernier.
Les radicaux de gauche, dont certains avaient rejoint les rangs des « marcheurs » et d’autres n’ont pas été réélus, n’étaient alors pas parvenus à constituer un groupe, n’atteignant pas le seuil requis de 15 membres.
C’est pourquoi le groupe a été liquidé et ses sept collaborateurs licenciés, avec « une indemnité supra-légale d’un montant significatif », selon un communiqué.
Et l’ancien président du groupe Roger-Gérard Schwartzenberg ainsi que le « liquidateur » Joël Giraud, également rapporteur général (LREM) de la commission des Finances de l’Assemblée, vont remettre les 160.000 euros non consommés de la subvention au trésorier du Palais Bourbon.
L’histoire des radicaux n’est pas terminée, puisqu’après 45 ans de séparation, le Parti radical de gauche s’est fondu le 9 décembre avec le Parti radical valoisien en « Mouvement radical ». Celui-ci entend s’atteler à constituer un groupe parlementaire en ralliant d’autres députés.