Le Général Motte aimait sa patrie, sa ville d’Embrun, son territoire dauphinois, car il ne concevait pas que nous soyons rattachés à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et, par-dessus tout sa famille. La disparition de son épouse l’avait plongé dans un deuil dont il ne se remettait pas. Son héritage restera celui d’un authentique républicain qui a eu le goût de l’action publique, même après son départ de la mairie d’Embrun, pour se mettre au service d’une réflexion sur son territoire et sur les textes de loi qui y avaient un impact. Travailler avec cet homme érudit fut et restera un privilège.